tag:blogger.com,1999:blog-255414272024-03-14T05:44:10.296+01:00Numismatique médiévaleLa numismatique, l'histoire médiévale, les métadonnées et peut-être d'autres chosesUnknownnoreply@blogger.comBlogger24125tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-85437573206771455262008-05-09T15:45:00.007+02:002008-05-14T11:51:45.527+02:00La RN numériséeUn billet de septembre annonçait que la Revue numismatique serait "bientôt" dans <a href="http://www.persee.fr/">Persée</a> (portail de revues en sciences humaines).<br />Il y a quelques mois, Persée proposait une version beta (Persée 2) en parallèle à sa version "normale".<br />Le mois dernier, les pourparlers se continuaient sur la question de la cession explicite des droits d'auteur pour la publication en ligne d'articles récents de la RN.<br />Et voilà que sans que je le voie annoncé nulle part :<br /><ol><li><a href="http://www.persee.fr/">Persée 2</a> devient l'interface de consultation par défaut (<a href="http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2008/03/persee-2.html">apparemment</a> ça fait deux mois...).</li><li>La <a href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/numi">Revue numismatique</a> y est consultable, pour les années 1958-2003</li></ol>Je n'aime pas trop les couleurs (le texte est assez gris), mais l'interface est très réactive, agréable, les rebonds sont multiples : on peut circuler dans les collections sans repasser par le moteur de recherche (de l'intérêt d'une base <span style="font-weight: bold;">structurée</span> sur un simple moteur de recherche).<br />L'internaute a la possibilité de créer un compte pour y <a href="http://www.persee.fr/web/support/help-myspace-default-tools">personnaliser son espace</a>, etc.<br />-- à ce propos, quand donc les institutions françaises comprendront-elles que quand on crée 50 comptes, généralement on utilise 50 fois le même mot de passe, et que par conséquent il est important que ce mot de passe n'apparaisse pas en clair sur le réseau. Pas à l'écran, bien sûr, mais il existe des logiciels très faciles d'utilisation pour savoir ce que fait son voisin quand il navigue en http et pas en https.<br />A ce jour, ni Gallica 2, ni Europeana dans son ancienne version, ni Persée 2, n'utilisent de https pour l'écran d'authentification.<br /><br />J'ai dérivé de mon propos initial.<br />Notez bien la rubrique <a href="http://www.persee.fr/web/ouvrages/home">Travaux de recherche</a> qui proposent de mettre en ligne de la littérature grise (tous ces écrits, colloques, etc. qui circulent un peu sous le manteau, ne sont pas publiés mais constituent une part importante de la production scientifique). C'est encore une rubrique en projet (un peu creuse), mais une bonne idée tout de même.<br />Je vous laisse jouer avec le <a href="http://www.persee.fr/web/support/panorama">Panorama</a> de Persée 2. C'est un peu fatigant à la longue, mais très ludique.<br />Il ne manque plus, à l'image de <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/12/calames-et-calame.html">Calames</a>, qu'un blog Persée 2, qui nous tienne au courant des avancées et perspectives de l'interface.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-75276818847229428012008-02-28T11:39:00.003+01:002008-02-28T11:46:24.386+01:00Gallica 2 : notables améliorationsSuite à <a href="http://listes.cru.fr/sympa/arc/biblio-fr/2008-02/msg00271.html">un mail paru sur Biblio-fr</a> (liste de diffusion des professionnels des bibliothèques), je découvre de nouvelles fonctionnalités sur <a href="http://gallica2.bnf.fr/">Gallica 2</a>, précisément <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/12/bibliothque-numrique.html">celles qui manquaient cruellement </a>:<br /><ul><li><span style="font-weight: bold;">Fonction de <a href="http://gallica2.bnf.fr/advancedsearch?">recherche avancée</a></span> : on peut <span style="font-weight: bold;">enfin</span> chercher spécifiquement un titre ou un auteur. Et les possibilités de filtres sont assez riches : notamment la possibilité de limiter par thème. On peut également choisir l'ordre de tri : pertinence, titre, auteur, date.<br /></li><li><span style="font-weight: bold;">Zoom</span> : ça ne s'appelle pas tout à fait comme ça, mais quand on consulte un ouvrage, en haut de la page est proposée l'option d'affichage "Normal" ou "<span style="font-weight: bold;">Pleine page</span>", qui agrandit l'image visualisée.</li></ul>De très bonnes nouvelles, donc.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-7954793168018633402008-02-18T14:53:00.005+01:002008-02-18T17:51:11.963+01:00Europeana : nouvelle maquette<a href="http://www.figoblog.org/node/1909">Figoblog</a> signale la présentation d'<a href="http://www.europeana.eu/europeana_demo/welcome.html">une maquette de la prochaine version d'Europeana</a>, telle que reprise par The European Library -- donc avec des acteurs vraiment européens, et pas seulement issus de la Bibliothèque nationale de France.<br />On ne peut que s'en réjouir.<br />Je vous laisse découvrir <a href="http://www.europeana.eu/europeana_demo/welcome.html">la maquette</a> et ne la commenterai pas (exercice périlleux puisqu'on est guidé de bout en bout dans les manipulations). Je note deux choses tout de même :<br /><ol><li>l'accent mis sur des nouveaux modes de navigation : par frise chronologique et par carte géographique. J'ai vu que ce besoin était assez récent mais extrêmement légitime de naviguer dans des collections autrement que par l'alternative moteur de recherche/liste de documents.</li><li>la quasi-totalité des manipulations de la démo porte sur des objets qui ne sont pas des livres. Europeana serait donc plus comparable à un portail Patrimoine qu'à une bibliothèque numérique. Mais pourquoi pas ?</li></ol><a href="http://www.europeana.eu/">L'ancien site d'Europeana</a> a été complètement balayé pour laisser place à la nouvelle présentation. Et je n'ai gardé aucune copie d'écran en souvenir...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-9567446778622477532007-12-29T14:23:00.001+01:002007-12-29T15:19:19.973+01:00Bibliothèques numériques : GBS, Live Search, Gallica 2<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5149399034350089602" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/R3ZXI5ktNYI/AAAAAAAAAFA/grxJHg97GZI/s400/GBS.png" border="0" /><div><br />J'ai enrichi <a href="http://books.google.com/books?as_list=BDW0ka3cQ7cisu6ek8IDlARoUS-lQhl6m2A9vTtQPdCgk3q3-AF4&hl=fr">ma bibliothèque Google Book Search</a> (cf. <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/09/google-book-search-chercher-dans-une.html">ce billet</a>), en incluant finalement des livres non consultables entièrement, voir pas consultables du tout. En effet indiquer un livre non consultable revient à faire de la bibliographie, en permettant tout de même une recherche en plein texte dans ce livre : je ne trouve pas inutile de pouvoir par exemple rechercher en plein texte dans Françoise Dumas, <a href="http://books.google.com/books?id=7gYkGQAACAAJ&dq=label:%22bourgogne%22&hl=fr">Le Monnayage des ducs de Bourgogne</a>, 1988, en même temps que dans Poey d'Avant. Si je cherche par exemple une représentation de franc à cheval, ou une inscription de quatre lettres dans le champ, j'apprends ainsi rapidement que les ducs de Bourgogne ont pu l'utiliser, même sans accéder au livre. A charge ensuite pour chacun de se le procurer autrement.<br />De même, j'y ai mis <a href="http://books.google.com/books?id=R0tGAAAACAAJ&dq=inauthor:bompaire&hl=fr">Numismatique médiévale : monnaies et documents d'origine française</a>, de Marc Bompaire et Françoise Dumas (2000), justement parce qu'il manquait un index à cet ouvrage. La recherche plein texte y pourvoira.<br />Notez que lorsqu'un livre n'est pas consultable, Google ne propose pas de recherche dans le texte intégral de cet ouvrage quand on va sur sa notice. Mais il est toujours possible de lancer une requête en rajoutant par exemple :<br /><code>intitle:"numismatique médiévale" inauthor:bompaire</code>.<br /><br />Si un livre non consultable vous intéresse, vous pouvez le<span style="FONT-WEIGHT: bold"> localiser dans une bibliothèque</span> automatiquement (au niveau de la notice détaillée).<br />Je constate que Google Book Search me propose par ce lien un rebonds vers le <a href="http://www.sudoc.abes.fr/">Sudoc</a> (catalogue collectif des bibliothèques universitaires françaises), sans la possibilité de choisir un autre catalogue. J'ignore si ce lien est paramétrable (lien vers <a href="http://www.worldcat.org/">WorldCat</a>, par exemple, qui référence de nombreuses collections de bibliothèques françaises. Un lien vers la BnF est techniquement exclu).<br />L'interface de Google Book Search ne le prévoit pas (pas de page "Préférences"). J'ai modifié mes préférences Google Scholar (qui permet aussi de localiser un article dans une bibliothèque, et pointait par défaut vers le Sudoc), pour y choisir de localiser dans les collections de Harvard les articles trouvés par Google Scholar. Mais Google Book Search continue de chercher dans le Sudoc.<br /><br />J'arrive à présent à 163 ouvrages consacrés à la numismatique médiévale (essentiellement française). N'hésitez pas à me signaler d'autres titres.<br />Si cela vous intéresse, j'ai la possibilité d'extraire la liste complète des titres (avec auteur et URL). Je pourrais la mettre sur ce blog.<br />Quand on fait une recherche dans la bibliothèque d'un internaute, il est impossible de limiter la liste des résultats aux ouvrages consultables intégralement. Toutefois, après avoir lancé la requête, on peut rajouter en fin d'url <code>&as_brr=1</code>, qui rajoute le paramètre "Affichage du livre entier".<br /><br /><a href="http://3.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/R3ZV0ZktNWI/AAAAAAAAAEw/__bRTh55MNI/s1600-h/Live+Search+Books.png"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5149397582651143522" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/R3ZV0ZktNWI/AAAAAAAAAEw/__bRTh55MNI/s320/Live+Search+Books.png" border="0" /></a><br /><br />Par ailleurs, <a href="http://www.live.com/">Live Search</a> (le moteur web de Microsoft) a lancé sa bibliothèque numérique, accessible uniquement quand on consulte l'<a href="http://www.live.com/?searchOnly=true&scope=web&mkt=en-US">interface américaine</a> (onglet "More"), ou en allant directement à cette URL : <a href="http://search.live.com/results.aspx?q=&mkt=en-us&scope=books&FORM=LIVSOP">http://search.live.com/results.aspx?q=&mkt=en-us&scope=books&FORM=LIVSOP</a>.<br />Le contenu en est nettement plus pauvre que Google Book Search, et pour l'instant je n'ai trouvé à peu près que du contenu anglophone.<br />En outre, ils ont choisi de ne pas proposer de recherche avancée (Gallica 2 et Europeana ont fait la même chose), ce qui est particulièrement irritant pour la recherche de livres précis ou d'auteurs.<br />Les fonctions de consultation sont intéressantes (sur un mot recherché, au sein d'un livre une "règle" signale les endroits où est utilisé le mot en question, et permet de naviguer dans le livre de cette manière).<br />A part <a href="http://search.live.com/results.aspx?q=&mkt=en-us&scope=books&FORM=LIVSOP#q=%22The%20Numismatic%20Chronicle%20and%20Journal%20of%20the%20Royal%20Numismatic%20Society%22&filter=free&page=1"><span style="FONT-STYLE: italic">The Numismatic Chronicle and Journal of the Royal Numismatic Society</span></a>, je n'y ai pour le moment pas trouvé grand chose. Mais j'y retournerai régulièrement pour voir...<br /><br /><br /><br /><br /><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/R3ZVUZktNVI/AAAAAAAAAEo/Vey2UoZMdCY/s1600-h/gallica2.png"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5149397032895329618" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/R3ZVUZktNVI/AAAAAAAAAEo/Vey2UoZMdCY/s320/gallica2.png" border="0" /></a></div><br />Je n'ai finalement pas parlé de <a href="http://gallica2.bnf.fr/">Gallica 2</a>. C'était à la fois volontaire et par manque de temps. J'y ai retrouvé les défauts exaspérants d'Europeana : ne tient pas compte des guillemets quand il y a des apostrophes au milieu (ex. : "Poey d'Avant") ; ne propose pas de recherche avancée.<br />Quand on propose une bibliothèque numérique cherchable en texte intégrale, la possibilité de faire une recherche uniquement sur un titre ou un auteur me semble complètement indispensable. Sinon j'ai systématiquement trop de bruit. Si bien que je n'arrive pas à me servir de Gallica 2.<br />J'y ai noté un pari risqué : au niveau de la liste des résultats, l'interface propose deux encarts de recherche. L'un permet de relancer une requête <span style="FONT-STYLE: italic">au sein de la liste des résultats</span>, ce qui est une bonne chose. L'autre propose de relancer une requête dans toute la bibliothèque.<br />L'objectif est ainsi de fournir à la fois un service (recherche limitée aux résultats d'une première recherche = filtre) et un raccourci (pas besoin de repasser par la page d'accueil pour relancer une requête globale).<br />A mon avis, la coexistence de ces deux encarts entraîne une confusion inconsciente : on a tendance à se servir du premier que l'on voit, sans se poser de question et sans remarquer qu'il y en a un second.<br />Au niveau de la liste de résultats toujours, chaque notice présente le titre, l'auteur, la date et des mots-clés (ex. : numismatique médiévale). Mais ces mots-clés ne sont pas cliquables, et ne permettent pas de relancer la requête "Tous les livres indexés avec l'expression 'Numismatique médiévale'".<br />Un point positif : des filtres sont proposés au niveau de la liste des résultat (Auteur, langue, pays, etc.), sur le même principe qu'<a href="http://www.exalead.fr/">Exalead</a> ou Endeca, <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2006/10/le-catalogue-des-bibliothques-de-la.html">dont j'ai parlé jadis</a>.<br />Sur l'interface de consultation d'un document, je regrette l'absence de loupe : je vous défie de lire <a href="http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k625033.r=gustave+schlumberger.langFR.f283.pagination">ceci</a>.<br />En revanche il est agréable d'avoir enfin une notice détaillée digne de ce nom dans une bibliothèque numérique, affichable facilement sans quitter la page consultée (petit encart qui se superpose à la fenêtre). L'affichage des pages est rapide, et l'ergonomie sobre et agréable. Voilà, j'aurai terminé sur une note positive.<br />Dans l'ensemble, c'est clairement un outil non achevé. Je ne doute pas que les personnes en charge du projet ont prévu toutes les fonctions absentes que je viens de mentionner. Mais il me semble qu'elles auraient dû précéder l'ouverture au public de ce service. Mais on peut supposer aussi une certaine pression politique qui n'a pas forcément laissé le choix. Tant pis...</div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-83274622922132804732007-10-21T19:02:00.001+02:002007-10-21T19:07:39.527+02:00Gallica 2 en betaJe n'ai personnellement pas eu le temps de le tester (juste visualisé rapidement l'interface), mais je remercie beaucoup l'auteur de <a href="http://bibnum.over-blog.com/article-13189084.html">ce billet</a> qui m'a indiqué l'existence en beta de <a href="http://gallica2.bnf.fr/">Gallica 2</a>. je l'analyse dès que possible.<br />Je n'ai trouvé sur Google aucun lien vers cette URL depuis le site de la BnF, ni depuis <a href="http://www.google.fr/search?q=link%3Agallica2.bnf.fr&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t">aucune page</a> sur le web encore recensée.<br />je suppose que ça ressemblera un peu à Europeana (cf. <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/03/europeana-et-gallica-2.html">ce billet précédent</a>, notamment sur la notion de "beta", et <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/03/europeana-existe.html">celui-ci</a> sur les fonctionnalités d'Europeana).Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-5257357564227914452007-09-28T10:56:00.000+02:002007-09-28T11:00:55.398+02:00La Revue numismatique bientôt dans PerséeJe n'ai encore jamais parlé de <a href="http://www.persee.fr">Persée</a> ici, portail d'accès à des revues numérisées en sciences humaines, mais je guettais avidemment. La Revue numismatique me paraissait tout à fait y avoir ça place.<br />Et c'est acté, désormais, paraît-il : <a href="http://www.les-infostrateges.com/actu/0709273/persee-deja-100-000-documents-s-enrichit-de-24-nouvelles-revues">d'après Les Infostratèges</a>, Persée (actuellement 27 revues) va recevoir 24 nouveaux titres depuis leur n° 1, parmi lesquels la Revue numismatique.<br />Je suis enchanté !Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-24337528084073393462007-09-13T13:06:00.000+02:002007-09-16T17:20:38.666+02:00Google Book Search utilise Google ScholarL'intérêt de Google, c'est qu'en proposant une multitude de services, il pense à proposer aux uns les bonnes idées qu'il a eu pour les autres.<br /><a href="http://scholar.google.com/">Google Scholar</a>, comme toute base d'articles, indique lorsqu'un article est cité par un autre (parmi les articles qu'il indexe, évidemment).<br />Or des articles de Google Scholar citent également des ouvrages.<br />Or ces ouvrages peuvent se trouver (consultables ou non) dans <a href="http://books.google.com/books?hl=fr">Google Book Search</a>.<br />Conclusion : <span style="font-weight: bold;">Google Book Search indique dans la notice d'un ouvrage si celui-ci est cité par un article indexé par Scholar</span>.<br />Par exemple sur le titre <a href="http://books.google.com/books?id=R0tGAAAACAAJ&dq=bompaire&as_brr=0&hl=fr"><span style="font-style: italic;">Numismatique médiévale</span></a> de Marc Bompaire et Françoise Dumas se trouve dans la seconde moitié de la page une rubrique "Références universitaires" qui contient un article (<a class="big" href="http://scholar.google.com/scholar?ie=UTF-8&oe=UTF-8&lr=&oi=books&amp;amp;amp;hl=fr&cluster=3478206006366308653">Loi de Gresham et Circulation des Monnaies au Moyen Age</a>) repéré par Google Scholar.<br />Pourquoi les bibliothèques numériques "publiques" à venir ne feraient-elles pas la même chose ? Problème : en utilisant quelle base d'articles ?<br /><br />L'étape suivante pour Google, ce serait très logiquement de permettre lors d'une recherche dan Google Scholar, de localiser une ressource trouvée (livre, ou article d'une revue) dans Google Book Search.<br />Google Scholar permet déjà de localiser des ouvrages dans certaines bibliothèques (cf. les <a href="http://scholar.google.com/scholar_preferences?hl=fr&lr=&output=search">préférences</a>), notamment dans le Sudoc, au moyen du protocole <a href="http://biblio.wikia.com/wiki/OpenURL">OpenURL</a>. GBS constituant une "bibliothèque" (ou, pour parler plus professionnellement, un réservoir de livres), il ne serait pas absurde de pouvoir rebondir dedans depuis Google Scholar. Mais je ne me fais aucun souci : les développeurs de Google ont déjà dû y penser !Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-89729353203544264622007-08-29T14:17:00.000+02:002007-08-29T18:00:05.528+02:00Poey d'Avant enfin numériséEn toute innocence et sans réel espoir, depuis quelques mois/années je relance périodiquement la recherche "Poey d'Avant" sur Google Book Search et sur Gallica, afin d'obtenir un jour par miracle LA référence pour les monnaies médiévales françaises.<br />Gallica : toujours rien.<br />Google Book Search : <span style="font-weight: bold;">CA Y EST !!!!<br /></span><a href="http://books.google.com/books?id=szUGAAAAQAAJ&hl=fr">Monnaies féodales de France, t. I</a>, 1858. (<a href="http://books.google.com/books/pdf/Monnaies_f__odales_de_France.pdf?id=szUGAAAAQAAJ&hl=fr&output=pdf&sig=YOZA9LOQ2dn_msQUmUh3ZabyvOo">PDF</a>)<br /><a href="http://books.google.com/books?id=yDUGAAAAQAAJ&hl=fr">Monnaies féodales de France, t. II</a>, 1860 (<a href="http://books.google.com/books/pdf/Monnaies_f__odales_de_France.pdf?id=yDUGAAAAQAAJ&hl=fr&output=pdf&sig=6fJFtRwZKMdND4lCkLLNioQu9rw">PDF</a>)<br /><a href="http://books.google.com/books?id=bEovAAAAMAAJ&hl=fr">Monnaies féodales de France, t. III</a>, 1862. (<a href="http://books.google.com/books/pdf/Monnaies_f__odales_de_France.pdf?id=bEovAAAAMAAJ&hl=fr&output=pdf&sig=Hcf-fxvjZs2GP9EV7tYL4kAxEas">PDF</a>)<br /><br />L'ouvrage est téléchargeable en PDF, mais la recherche plein texte n'est possible que sur la version en ligne. De toute façon, pour une édition de 1860, l'OCRisation automatique n'est pas extrêmement performante.<br /><br />Dire qu'il aurait fallu commencer par là !<br />La BnF, il est vrai, a numérisé les <a style="font-style: italic;" href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67493t">Monnaies Mérovingiennes</a> de Maurice Prou (bien après le moins fondamental <span style="font-style: italic;"><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k739923">Monnaies et jetons des évêques de Verdun</a> de Robert)</span>. <a href="http://books.google.com/books?id=DczVAAAACAAJ&hl=fr">Google aussi a numérisé Prou</a>, mais sans y donner accès... Comme quoi le service public a encore une légitimité !<br />Finalement, peut-être qu'Internet pourra permettre à la recherche d'avancer ?<br /><br />A noter : quand on cherche l'auteur Poey d'Avant, seul le tome III sort. Je n'ai retrouvé le tome I que parce qu'il est indiqué sur la notice du tome III. Puis le tome II parce qu'il était associé au tome I.<br />En outre, je suis tenté de croire que Google numérise sans doute étagère par étagère. Cela signifie donc que si les ouvrages sont rangés thématiquement, d'autres livres de numismatique sont désormais accessibles dans la base.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-65110543169908158642007-05-30T12:38:00.000+02:002007-05-30T12:52:04.994+02:00Pleade : nouveau sitePourquoi personne ne m'a-t-il dit (pourquoi n'ai-je vu ça nulle part ?) que Pleade avait un nouveau site : <a href="http://www.pleade.com/">http://www.pleade.com</a>, alors que l'<a href="http://www.pleade.org/">ancien</a> n'est plus à jour depuis 2005 (je crois) ?<br />La page <a href="http://www.pleade.com/apropos">A propos</a> précise tout de même "ce site n'est pas le site officiel", "il s'agit plutôt d'un site géré par les sociétés Anaphore et AJLSM".<br />Sans doute. Mais celui-ci a une page d'actualité dont le dernier billet date du 10 mai 2007, il parle de la version 3.0 et de la <a href="http://www.pleade.com/route">feuille de route</a> pour y parvenir, des nouveautés à attendre, etc.<br />Et il a un fil RSS pour chaque page ou presque, dont celui des <a href="http://www.pleade.com/taxonomy/term/2/0/feed">actualités</a>.<br />J'ai encore un gros regret : la page de documentation ne fait que renvoyer à celle de Pleade.org, avec cette promesse : "Prochainement, vous trouverez ici de la documentation complémentaire proposée par les sociétés AJLSM et Anaphore. "<br /><br />Au moins, je découvre qu'on travaille encore à développer l'outil.<br />Parmi <a href="http://www.pleade.com/route">les promesses de la version 3.0</a> :<br /><ul><li>Une meilleure gestion des <strong>groupes d'instruments de recherche</strong> : rendre plus explicite les possibilités de recherche dans un groupe d'instruments de recherche, faciliter la navigation entre ces instruments de recherche, etc.</li><li>L'utilisation d'un <strong>cadre de classement</strong> pour organiser les instruments de recherche : ce cadre de classement pourra être utilisé pour consulter directement des instruments de recherche, mais il pourra également servir à une meilleure présentation des résultats de recherche.</li><li>L'<strong>utilisation autonome des feuilles de styles de conversion de l'EAD vers XHTML</strong> : ces feuilles de styles pourront donc être utilisées en-dehors de PLEADE afin de permettre de produire des instruments de recherche en format HTML <em>statique</em>, utilisables hors PLEADE.</li><li>Outil de <strong>gestion et de consultation de documents numériques</strong> : une puissante visionneuse de lots d'images sera intégrée à PLEADE, ainsi qu'un serveur d'images qui permettra d'offrir des fonctionnalités de consultation très intéressantes aux utilisateurs. Ces fonctions seront particulièrement utiles pour les archives numérisées. A noter que la consultation pourra se faire entièrement à l'aide du navigateur Web, sans l'utilisation de modules externes. </li></ul>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-60868767185339741312007-05-29T11:09:00.000+02:002007-05-29T13:34:27.763+02:00Sermons de Jacques de VoragineJe découvre un site qui ne semble pas bien vieux (février 2007, apparemment) et qui a entrepris d'éditer des sermons médiévaux en TEI (langage XML d'édition de texte) : <a href="http://www.sermones.net/">Sermones.net</a>.<br />L'outil fonctionne sur un site SPIP, et un <a href="http://thesaurus.sermones.net/voragine/index.xsp">moteur de recherche</a> en XML (implémenté à partir de la plate-forme SDX du Ministère de la Culture. Pleade est une implémentation SDX). L'indexation en TEI (plutôt qu'en PDF, par exemple), permet de préciser au sein du document la nature du texte encodé, ce qui permet de <a href="http://thesaurus.sermones.net/voragine/index.xsp?page=index">lancer une recherche</a> sur les mots-clés, les <span style="font-style: italic;">distinctiones</span>, les figures, les <span style="font-style: italic;">exempla</span>, la matière liturgique. Cela implique sans nul doute un lourd travail en amont de saisie fine et laborieuse des textes.<br />Mais après tout, les éditeurs de textes médiévaux sont habitués à ce travail de fourmis (cf. les corpus d'<a href="http://sequentia.lri.fr/Recherche.php">incipit</a>, etc.).<br />La recherche est simple ou avancée. Quand j'ai découvert qu'elle pouvait même se formuler directement <a href="http://thesaurus.sermones.net/voragine/index.xsp?page=exist2">en XQuery</a>, j'ai immédiatement pensé que l'<a href="http://www.enc.sorbonne.fr/">Ecole des Chartes</a> et <a href="http://lespetitescases.net/">Got</a> étaient derrière -- mais non : c'est le CNRS, l'Institut universitaire de France, et l'UMR <a href="http://ciham.ish-lyon.cnrs.fr/" target="_blank">Histoire et Archéologie des Mondes Chrétiens et Musulmans Médiévaux</a> qui ont monté ça. L'ensemble est dirigé par <a href="http://ciham.ish-lyon.cnrs.fr/Personnel/Beriou.html">Nicole Bériou</a>, de Lyon 2<br /><br />Elément utile à connaître : c'est du SDX, donc la troncature * permet de se passer des déclinaisons.<br />Une bonne idée a été mise en place : après une première recherche, on peut relancer une requête "dans ces résultats", ce qui permet de rajouter un filtre sur un autre.<br /><br /><a href="http://2.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/RlvybGJEK9I/AAAAAAAAADI/PhCWQwnHCAs/s1600-h/recherceh+moneta.gif"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5069912352854649810" style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center;" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/RlvybGJEK9I/AAAAAAAAADI/PhCWQwnHCAs/s320/recherceh+moneta.gif" border="0" /></a><br /><pre>Recherche "monet*"</pre><p><br />Un regret toutefois : la liste des résultats fournit le titre du sermon (le jour de l'année liturgique), le thème et l'incipit. Le thème reprend souvent une phrase de l'Ecriture Sainte. Mais cette citation n'est pas toujours référencée au niveau de la liste des résultats (il l'est lorsqu'on consulte le document)<br /></p><p><a href="http://1.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/Rlvy12JEK-I/AAAAAAAAADQ/pS0wGxb7NOk/s1600-h/recherceh+moneta.gif"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5069912812416150498" style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center;" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_9ptMBMviwAE/Rlvy12JEK-I/AAAAAAAAADQ/pS0wGxb7NOk/s320/recherceh+moneta.gif" border="0" /></a></p><p>Vous remarquerez aussi dans cette copie d'écran que le format XML permet de proposer facilement plusieurs mises en page du même texte : plan "synthétique", "classique", "pas de plan".<br />La recherche utilise (comme tout développement SDX) le moteur <a href="http://lucene.apache.org/java/docs/queryparsersyntax.html">Lucene</a>, aussi utilisé par <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/03/europeana-existe.html">Europeana</a> : donc lorsqu'on tape plusieurs mots, il cherche d'abord tous ces mots, puis quelques uns seulement, puis un seul. Donc plus on cherche de mots, plus il trouve de résultats (l'inverse de Google, en fait). Pourquoi pas ? Mais il vaut mieux être prévenu.</p><p>Petit bonus : la <a href="http://www.sermones.net/spip.php?article7">localisation géographique</a> des membres du projet utilise Google Maps.</p><p>Tout cela me fait penser que je suis bien trop éloigné du monde des chercheurs, et qu'ils sont parfois beaucoup plus inventifs que je ne l'imagine (voire même audacieux : la requête en XQuery, c'est aller sans doute un peu loin, même si somme toute ça ne fait de tort à personne).</p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-13232457537616690232007-05-04T09:22:00.000+02:002007-05-04T09:56:10.152+02:00Quelques infosAinsi que m'en avait aimablement prévenu un commentaire, l'arrivée de mon enfant a ralenti l'activité de ce blog. Cela ne veut pas dire que je ne fais plus rien, mais que j'ai beaucoup moins de temps pour commenter ce que je fais.<br />Pour ceux que ça intéresse, je prépare pour être diffusés <a href="http://jubil.upmc.fr/">sur le portail de ma bibliothèque</a> :<br /><ol><li>un dossier sur <a href="http://www.zotero.org/">Zotero</a> (plus structuré que les billets épars de ce blog).</li><li>une actualité régulière (j'envisage comme périodicité : toutes les deux semaines) sur un outil (ou un type d'outils) web 2 utile à la recherche (moteurs de recherche web 2, outils bibliographiques en ligne, etc.).</li></ol>Le dossier sera aussi mentionné dans les actualités, si bien que vous pouvez vous abonner au <a href="http://jubil.upmc.fr/repons/portal/rss/rss.xml">fil RSS des actus</a> si ça vous tente.<br /><br />Parallèlement, si c'est validé (le marché est encore en cours), cette même bibliothèque pourrait bien utiliser <a href="http://www.pleade.org/">Pleade</a> comme outil de gestion d'une bibliothèque numérique. Une utilisation un peu dévoyée de Pleade, donc, comme ce que j'en fais moi-même, et qui apporte nombre d'insatisfactions mais également des découvertes. Et cela me permet de mieux connaître le logiciel. Donc d'en faire meilleur usage pour mes monnaies.<br />A ce jour, je n'ai converti en EAD qu'un seul inventaire, celui des monnaies de Malte, qui était en Word stylé.<br />Il faut que j'effectue à présent, pour enrichir ma base, la conversion d'un tableau Excel en EAD. Ce sera beaucoup plus simple, car la structure d'un tableau est par définition beaucoup plus clair qu'un fichier texte.<br />La grosse difficulté, c'est qu'un tableau Excel s'apparente beaucoup plus à une base de données relationnelle : pour chaque entrée l'information est répétée (pour chaque monnaie, on indique le nom de l'émetteur, le lieu de frappe, etc.) alors qu'en EAD l'information commune à un ensemble d'éléments n'est dit qu'une fois, en tête.<br />J'opérerai donc en deux fois :<br /><ol><li>avec l'outil "Publipostage" de Word, je récupère l'information dans les cellules du tableau, que j'encadre de balises XML :<br /><pre><monnaie><br /><emetteur>Evêque de Cambrai</emetteur><br /><ref>IX.9.12</ref><br /><nom>Denier</nom><br /><description><br /> <avers><<br /> <champ>Description du champ<champ><br /> <legende>Contenu de la légende<legende><br /> </avers><br /> <revers><br /> <champ>Description du champ<champ><br /> <legende>Contenu de la légende<legende><br /> </revers><br /></description><br /></monnaie><br /><monnaie><br /><emetteur>Evêque de Cambrai</emetteur><br /><ref>IX.9.13</ref><br /><nom>Gros</nom><br /><description><br /> <avers><<br /> <champ>Description du champ<champ><br /> <legende>Contenu de la légende<legende><br /> </avers><br /> <revers><<br /> <champ>Description du champ<champ><br /> <legende>Contenu de la légende<legende><br /> </revers><br /></description><br /></monnaie><br /><br /></pre></li><li>j'utilise une feuille XSLT qui convertit cette information en EAD, en mettant en commun , au niveau supérieur, les éléments à ne pas répéter :</li><li><pre><c><br /><unittitle>Evêque de Cambrai</unittitle><br /><unitid>IX.9</unitid><br /><c level="item"><br /><unittitle>Denier</unittitle><br /><unitid>IX.9.12</unitid><br /><c level="otherlevel" otherlevel="avers"><br /><scopecontent><br /><p>Description du champ</p><br /><p>Légende</p><br /></scopecontent><br /></c><br /><c level="otherlevel" otherlevel="revers"><br /><scopecontent><br /><p>Description du champ</p><br /><p>Légende</p><br /></scopecontent><br /></c><br /></c><br /><c level="item"><br /><unittitle>Gros</unittitle><br /><unitid>IX.9.13</unitid><br />etc.<br /></c><br /></c><span style="font-family:Georgia,serif;"></span></pre></li></ol>Il y a bien évidemment d'autres informations dans mes monnaies : références bibliographiques, mots de description (sur la présence de certains types), métal, etc. Ceci n'est qu'un exemple rapide. Il est toujours très pénible d'encoder directement du XML : on perd un temps fou à saisir les balises, et c'est bien pourquoi je dis qu'il faut laisser à la machine le soin de les générer.<br /><br />A terme, j'ai également l'intention de proposer dans ma base de données, pour chaque notice un export "bibliographique" : je suis sûr qu'en adaptant (très librement et arbitrairement) certains standards bibliographiques, on peut faire rentrer des monnaies dedans, et donc utiliser les outils qui vont avec.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-69497204409399753982007-04-03T14:09:00.000+02:002007-04-03T14:17:57.628+02:00Perspectives d'EDL Project<a href="http://www.learningtimes.net/acrlblog/218/building-the-european-digital-library-an-insiders-point-of-view/">ACRL Blog</a> résume une présentation par <a href="http://libraries.theeuropeanlibrary.org/organisation/aboutusbios_en.html">Olaf Janssen</a> des évolutions prévues de The European Library et The European Digital Library (Project).<br /><p style="font-family: verdana;"><span style="font-size:85%;">Les bibliothèques travaillent à détendre l'accès en une seule interface aux catalogues des bibliothèques nationales européennes (400 collections, 43 bibliothèques) pour la fin 2008. Actuellement 4% seulement des notices cataloguées sont des ressources numériques. L'objectif à 5-10 ans est d'atteindre 40%. Pour cela 10 "centres de compétence" ont été institués à travers l'Europe.<br />Les grands défis à relever dans ce cadre sont :</span></p> <ul><li style="font-family: verdana;"><span style="font-size:85%;">Trouver plus de partenaires. La bibliothèque numérique comprendra les musées et les archives, qui n'ont pas la même expérience de collaboration que les bibliothèques nationales.<br /></span></li><li style="font-family: verdana;"><span style="font-size:85%;">Développer un modèle économique supportable. La collaboration fonctionne mieux quand il y a de l'argent pour aider la volonté de coopérer à naître.</span></li><li style="font-family: verdana;"><span style="font-size:85%;">Utiliser des standards ouverts.</span></li><li style="font-family: verdana;"><span style="font-size:85%;">Le copyright. Pour éviter les problèmes de Google ils travaillent directement avec les principaux éditeurs européens.<br /></span></li><li><span style="font-size:85%;"><span style="font-family: verdana;">Le plus grand défi est la recherche multilingue et pertinente (retrieval ?).</span></span><br /></li></ul><br />Pour moi, cela ressemble plutôt à des évidences, ou si l'on préfère des bases de travail, qu'à des défis ("challenge"). Mais le point de départ n'est pas si mauvais.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-69662115275947235982007-03-29T15:50:00.000+02:002007-03-29T15:58:31.423+02:00Europeana pourrait tout de même marcher...Alors que le monde anglophone se taisait jusque-là sur le projet BnF de bibliothèque européenne, la mise en ligne d'Europeana a suscité pas mal d'articles en anglais sur Internet<sup><a href="#290307_footnote1" name="290307_callnote1">1</a></sup>, qui font penser que, finalement, la stratégie BnF pourrait bien être la bonne.<br />En dépit des déficiences de l'interface actuelle (dues, comme je l'ai rappelé, au fait qu'il s'agit d'une version beta, au sens ancien et oublié du terme), les partenaires européens pourraient bien être tentés de suivre :<br />A lire dans Information World Review : <a href="http://www.iwr.co.uk/information-world-review/news/2186439/european-digital-library-grows">European Digital Library grows after new French contribution</a>.<br /><br /><a href="290307_callnote1" name="290307_footnote1">1</a>. 59 articles sur la recherche <a href="http://www.libworm.com/rss/search.php?qu=%22european+digital+library%22+bnf&s=Search&r=Any">"European digital library" BnF</a> dans Libworm, au 29/03/2007.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-65528933594464903102007-03-25T18:02:00.000+02:002007-03-25T18:04:48.461+02:00European(a ?)Enfin <a href="http://quoi9.net/english/2007/03/24/europeana-not-very-european-yet/trackback/">un blog anglophone qui parle d'Europeana</a>, enfin un blog qui confronte ce projet avec <a href="http://www.theeuropeanlibrary.org/">TEL</a> et le <a href="http://edlproject.eu/">EDL Projec</a>t.<br />J'avoue adhérer fortement à ce qui s'y dit.<br />A noter : il y parle du projet initial, apparemment réellement européen, et il y parle du coût...Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-61992130745356824562007-03-24T13:06:00.000+01:002007-03-25T18:12:59.450+02:00Un blog institutionnel, pourquoi faire ?Lorsque tous les membres d'une profession sont passés par la même formation, il y a de fortes chances pour que<br /><ol><li>ils aient des avis différents, c'est humain.</li><li>les principes sur lesquels ils fondent leur réflexion soient communs.</li></ol>Confrontons par exemple deux discours :<br /><ol><li>Une journée d'études sur les blogs et wikis en bibliothèques, <a href="http://www.addnb.fr/article.php3?id_article=279">organisée par l'ADDNB</a> (qu'elle soit ici remerciée), avec le créateur de <a href="http://biblio.wikia.com/wiki/Accueil">Bibliopedia</a> pour parler notamment des blogs de bibliothèques et de bibliothécaires. Il rappelle quelques fondamentaux sur les règles à se donner quand une bibliothèque envisage de créer un blog : quel public, quelle ligne éditoriale, quelle régularité, etc. Ce sont des bases, mais mieux vaut les remémorer, ça ne peut pas faire de mal. Il signale aussi que les biblioblogs américains ont une certaine tendance à mélanger vie publique et vie privée.<br /></li><li>Un passage à l'Enssib d'une bibliothécaire américaine, qui demande aux DCB16 : "<a href="http://dcb16.free.fr/blog/index.php/post/2007/03/20/Les-bibliothecaires-et-les-blogs">Bien sûr, vous avez tous un blog ?</a>"</li></ol>Quand un étudiant de l'Enssib normalement constitué pense à créer un blog, il se demande d'abord : "Qu'est-ce que je vais y mettre ?" Ensuite, soit il a une idée de "ligne éditoriale" (ou, plus modestement, de thématique d'ensemble) et il met son impulsion initiale à exécution, soit il n'a pas d'idée et il abandonne en attendant des jours meilleurs. C'est évidemment la même chose pour les bibliothèques.<br />Il n'est pas nécessaire d'imiter l'attitude de nos collègues américains, mais peut-être serait-il bon de comprendre <span style="font-style: italic;">pourquoi</span> eux créent des blogs : cela nous permettrait de remettre en cause quelques principes "évidents" (quitte à les réaffirmer ensuite).<br /><br />Si j'ai bien compris, un Américain ne crée pas un blog pour y mettre quelque chose de particulier. Il crée un blog comme on se dote d'un téléphone (fixe ou portable) : généralement, quand on s'abonne à un service téléphonique, on ne se demande jamais au préalable "Qui vais-je bien pouvoir appeler ? Est-ce que j'ai des choses à dire ? Est-ce qu'on va vraiment me téléphoner ? De toute façon personne ne m'aime..." On s'abonne, et c'est tout.<br />Quand les sites internet de bibliothèques ont commencé à apparaître, il n'y avait généralement pour commencer qu'une page indiquant les horaires d'ouverture, éventuellement les conditions d'inscription et de prêt. Aujourd'hui on y trouve beaucoup d'autres choses : le contenu s'est construit progressivement, mais la création du site elle-même est venue de l'idée qu'il <span style="font-style: italic;">fallait</span> avoir un site internet. Le fait d'avoir un site relevait de l'évidence.<br />Pour le blog, les Américains en sont à ce stade-là, de même que leur inscription sur MySpace (cf. <a href="http://bibliotheque20.wordpress.com/2007/03/20/pourquoi-les-bibliotheques-americaines-sont-sur-myspace/">le billet sur les bibliothèques américaines et MySpace chez Bibliothèques 2.0</a>).<br /><br />L'utilisation du blog relève de l'évidence pour les Américains. Il relève du choix pour les Français. Une bibliothèque française peut continuer à se demander <span style="font-style: italic;">pourquoi</span> elle devrait faire un blog. Mais elle devrait impérativement se demander au préalable s'il faut absolument une raison. Dès qu'elle aura répondu affirmativement, elle pourra passer aux problèmes secondaires ("Ai-je quelque chose à dire à quelqu'un sous la forme de blog ?").<br />Mais elle peut aussi estimer finalement comme une bibliothèque américaine que le blog <span style="font-style: italic;">va de soi</span>, et ainsi se dispenser d'une analyse préalable des besoins, des attentes et des motivations nécessaires à la création d'un blog.<br /><br />Une dernière précision :<br />On oppose souvent deux usages d'internet, à savoir les outils d'information/documentation d'un côté, les outils de communication de l'autre. Ces usages distinguent les générations : les jeunes se servent d'internet comme outil de communication (MySpace, chat, etc.), les plus âgés (> 25-30 ans) comme outil de documentation.<br />Les bibliothèques qui tiennent à définir une ligne éditoriale sont clairement du côté de la documentation (c'est leur métier !).<br />Les bibliothèques américaines me paraissent, du moins à travers leur blog, du côté de la communication. Elles ont d'autres outils pour la doc (portails, <a href="http://www.connotea.org/user/Lully/tag/opac%202.0">opac 2.0</a>, etc.), mais le blog ne relève pas du même objectif.<br /><br />Tout cela serait à débattre et à discuter, évidemment...<br /><br />[Ajout ultérieur : l'autre réponse des bibliothécaires américains sur "Pourquoi être sur MySpace ?" est "Parce que nos lecteurs y sont." Il me semble que la proportion d'internautes français utilisant MySpace est bien moindre qu'aux Etats-Unis. Nos usagers prennent plein d'autres habitudes avec un produit bien français que n'ont pas les Américains : Skyblog. Et je n'imagine pas (encore) les bibliothèques sur Skyblog !]Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-6730907768654038092007-03-23T15:28:00.000+01:002007-03-23T15:40:38.614+01:00Europeana et Gallica 2D'après ce que j'ai compris de la présentation d'<a href="http://www.europeana.eu/">Europeana</a> au Salon du Livre, l'outil ne doit servir en fait qu'à appâter d'autres pays, futurs partenaires pour ce grand et beau projet. Et il sert parallèlement de version de test pour valider certains outils avant de les ré-utiliser dans la future version de Gallica. C'est clairement un prototype.<br />En d'autres termes : il n'a pas vocation à trouver un public. C'est un outil pour professionnels.<br />C'est vrai qu'avec tout ce que sort Google, on n'est plus trop habitué au concept de logiciel "beta". Avec <a href="http://scholar.google.com/">Google Scholar</a> qui est toujours en beta, la nouvelle version de <a href="http://www.netvibes.com/">Netvibes</a> en beta, la nouvelle version de <a href="http://beta.blogger.com/">Blogger</a> <strike>en beta</strike> qui a cessé d'être en beta, la nouvelle version de <a href="http://mail.yahoo.fr/">Yahoo! Mail</a> en beta, on a finalement pris l'habitude de considérer que ces versions beta étaient juste une rhétorique prudente pour sortir un nouvel outil en prévenant d'emblée qu'il <span style="font-style: italic;">pouvait</span> y avoir quelques soucis, mais sans plus.<br />Donc Europeana est du vrai beta, c'est-à-dire un outil de travail.<br />Pourquoi pas ? Mais alors, pourquoi en avoir tant parlé et fait parler dans les médias ?<br />Pour une <a href="http://blogbbf.enssib.fr/?2007/03/22/147-jean-noel-jeanneney-quitte-la-presidence-de-la-bnf">sortie</a> en beauté de Jean-Noël Jeanneney, à l'occasion du <a href="http://www.salondulivreparis.com/">Salon du Livre</a> ?<br />La seule bonne nouvelle, dans tout ça, c'est que <a href="http://gallica.bnf.fr/">Gallica</a> va évoluer...<br /><br />Un petit point sur le <a href="http://blogbbf.enssib.fr/?2007/03/23/149-europeana-gallica-et-bnue">Tour de Toile</a> du BBFUnknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-76055146375306220952007-03-22T10:39:00.000+01:002007-03-22T11:42:03.215+01:00Europeana existe !<a href="http://www.europeana.eu/"><img src="http://www.europeana.eu/graphWeb-Content/images/logo/logo.png" alt="Logo Europeana" /></a><br />Voilà, je découvre l'interface, je me suis même créé un compte.<br />Après avoir essayé <a class="linkification-ext" href="http://www.europeana.fr/" title="Linkification: http://www.europeana.fr">http://www.europeana.fr</a>, .com, .org, j'ai tout simplement (mais l'info existait peut-être quelque part) essayé <a href="http://www.europeana.eu/">http://www.europeana.eu</a>, et pour l'instant ça fonctionne !<br />J'ai même créé un <a href="http://mycroft.mozdev.org/download.html?name=Europeana">plugin de recherche</a> pour Firefox 2 <span style="font-size:78%;">[et IE 7]</span>.<br />Les remarques approfondies viendront plus tard.<br />Je note au passage que l'OCR (icône <img src="http://www.europeana.eu/graphWeb-Content/images/boutons/pictos/pleinTexte.png" alt="Icône OCR" /> en haut de chaque page) est assez médiocre, et que l'info-bulle qui correspond à l'icône dit "Mode texte pour déficients visuel". Je trouve qu'on peut trouver un usage intéressant au mode texte (le copier-coller, par exemple) sans être déficient visuel. "Pour faignant manuel" serait alors plus juste ? Et j'avoue n'avoir pas compris comment revenir au mode image.<br />Décidément, les encarts flottants me déplaisent, mais comme ça plaît à d'autres, pourquoi pas ?<br /><br />Notons le logo, qui précise qu'Europeana est "beta", et qu'il s'agit de "la contribution française à la bibliothèque numérique européenne".<br /><br />Les bonnes choses :<br /><ul><li>la recherche simple</li><li>la possibilité d'affiner la liste des résultats (on veut maintenant préciser la recherche au niveau de la liste, plus de la requête : les formulaires de recherche avancée ne servent plus vraiment).<br /></li><li><strike>les fils RSS (évidemment)</strike> Je suis allé trop vite : il n'y en a plus un seul !</li><li>la possibilité de se gérer une bibliothèque à soi (et, je crois, de la partager). Il faudra que Zotero et Connotea apprennent à reconnaître l'interface.<br /></li></ul>Les problèmes :<br /><ul><li>Où est la recherche avancée ? La recherche peut rapidement être parasitée par la présence du texte intégral. La possibilité de définir que tel mot doit être dans le titre, et tel nom comme auteur, je n'arrive pas à la trouver.</li><li>Les guillemets en fonctionnent pas (c'est encore possible, ça ?) : sur "Poey d'Avant", je trouve beaucoup de Poey.</li><li>Les modalités de recherche devraient être expliquées. J'ai l'impression qu'il y a une pondération des résultats, mais est-ce sur le nombre d'occurrences du mot recherché dans l'ouvrage ? ou sur l'importance du titre par rapport au texte intégral ? ou sur autre chose encore ? Est-ce qu'en cherchant deux mots, il me ramène d'abord les résultats contenant les deux mots, puis ceux contenant un seul mot ? Par exemple, si je cherche <a href="http://www.europeana.eu/Search?q=%22poey+d%27avant%22+monnaies&n=10&p=1"><span style="font-weight: bold;">"Poey d'Avant" monnaies</span></a>, j'obtiens 3000 résultats, contre 31 pour "Poey d'Avant" seul. En revanche, <a href="http://www.europeana.eu/Search?q=%22poey+d%27avant%22+AND+monnaies&n=10&p=1"><span style="font-weight: bold;">"Poey d'Avant" AND monnaies</span></a> ramène 21 résultats. Donc l'opérateur booléen OU est utilisé par défaut pour toute recherche...<br /></li><li>Pour une liste de résultats, je ne peux pas tous les verser d'un seul coup dans ma "bibliothèque numérique" pour pouvoir les revoir plus tard.</li></ul>L'expression exacte <a href="http://www.europeana.eu/Search?q=%22numismatique+m%C3%A9di%C3%A9vale%22&n=10&p=1">"numismatique médiévale"</a> ramène 0 résultat. Snif !<br />Et la première page de résultats pour "numismatique" n'est vraiment pas pertinente.<br />Pour neutralité, j'ai essayé sur <a href="http://www.europeana.eu/Search?q=machiavel+%22le+prince%22&n=10&p=1">Machiavel "le prince"</a>. Rien de bien satisfaisant non plus.<br />Mais je finirai par comprendre comment ça marche. Et à partir de là...<br /><br />A partir de là, il faudra voir ce que devient cette "contribution de la France". Je vois mal l'interface disparaître, désormais.<br />Et pour suivre l'<a href="http://www.wikio.fr/search=europeana">actualité sur Wikio</a>, et <a href="http://www.libworm.com/rss/search.php?qu=europeana&s=Search&r=Any">les réactions des bloggeurs sur Libworm</a>.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-53960391837747116142007-03-21T12:25:00.000+01:002007-03-21T12:50:51.271+01:00Europeana ouvre demain, paraît-ilJe me demande si on arrivera au même résultat que lors de l'ouverture de <a href="http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=565">Geoportail</a> en juin 2006. Il y a un tel tapage médiatique <span style="font-size: 12pt; line-height: 150%; font-family: "Times New Roman";">–</span> c'est souvent un pari risqué. Au moins est-on sûr que Jacques Chirac, qui le voit aujourd'hui en avant-première, ne sera pas en concurrence avec les milliers d'autres utilisateurs intéressés.<br />Je n'ai jamais rendu compte, finalement, de la soirée passée à la BnF avec des responsables du projet et deux consultants chargés d'accompagner la mise en place. Il y avait 5 chercheurs et moi (j'avais prévenu que j'étais bibliothécaire, mais j'étais bien là en tant que chercheur, et utilisateur de Gallica).<br />Il est plus ou moins admis que l'on peut légitimement <a href="http://www.nicolasmorin.com/blog/?p=179">taper sur Europeana</a>. Encore faut-il ne pas confondre les cibles :<br /><ul><li><span style="font-weight: bold;">en tant que projet</span>, ce projet de bibliothèque européenne est très française. <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/01/la-bnue-se-prpare.html">J'ai déjà fait remarquer</a> qu'il n'est référencé par aucun blog anglophone (d'après <a href="http://www.libworm.com/rss/search.php?qu=europeana&s=Search&r=Any">Libworm</a>). Finalement, c'est surtout une possibilité de <a href="http://bibliotheque20.wordpress.com/2007/01/18/gallipeana-gallica-20/">régénérer l'interface de Gallica</a> avec beaucoup de pub. Mais comme projet européen, c'est nul.</li><li><span style="font-weight: bold;">en tant qu'outil</span>, nous aurions tort de faire la fine bouche.</li></ul>Très clairement, malgré le côté esbrouffe (les encarts d'outils sur les colonnes latérales sont déplaçables : c'est impressionnant mais ça ne sert à rien. Ça encombre même plutôt l'écran, au final), l'interface de consultation contient tout ce dont un bibliothécaire rêverait pour sa bibliothèque numérique, et sans doute même au-delà (les outils web 2 rencontrent encore des réticences).<br /><br />Sur un point tout de même, qui est sujet à débat, je veux émettre une critique de fond (que j'ai émise lors de la réunion sus-mentionnée - je doute que les développeurs en aient tenu compte). Europeana intègre un tas d'outils (RSS, etc.), y compris la possibilité de tagger des pages d'ouvrages, de créer des communautés d'utilisateurs qui puissent d'un blog.<br />C'est souvent un travers chez nous autres d'entendre parler d'outils existants (logiciel de gestions de groupes d'internautes, de blogs, etc.) et de vouloir les intégrer à nos sites. <span style="font-weight: bold;">Mais puisqu'on vous dit que les outils existent déjà !</span> Les internautes s'en servent ailleurs, et il n'y a pas de raison pour qu'ils aient envie de migrer.<br />Par exemple, si Europeana propose un blog mais pas un agenda partagé (où les membres du groupe pourraient indiquer les dates des prochaines conférences sur leur passion commune), les utilisateurs potentiels vont-ils utiliser le blog Europeana et l'agenda Google ?<br />etc. etc.<br /><br />En bref, il y a des sociétés qui montent des outils bien plus performants, qui seront <span style="font-style: italic;">toujours</span> plus performants, et que les internautes préfèreront toujours.<br />Nous pouvons lutter, bien sûr. Mais <span style="font-weight: bold;">le web 2, c'est surtout, non pas la concurrence, mais l'interfaçage</span> : les applications dialoguent entre elles (<a href="http://www.dicodunet.com/definitions/internet/mashup.htm">mashups</a>, <a href="http://www.google.fr/search?q=define%3A+web+service&ie=utf-8&amp;oe=utf-8&aq=t">web services</a>, etc.).<br />Donc plutôt que d'intégrer un gestionnaire de groupes, de blogs et d'autres choses (pourquoi pas un aggrégateur de fils RSS ?) dans une bibliothèque numérique, pourquoi ne pas s'appuyer sur ce qui existe déjà ? <a href="http://fr.groups.yahoo.com/">Yahoo! Groups</a>, <a href="http://www.librarything.fr/">LibraryThing</a>, etc. En permettant à ces communautés, à ces outils, d'être visibles dans la bibliothèque numérique.<br /><br />Cela dit, il n'est pas sûr que les utilisateurs de bibliothèques numériques soient tous déjà dans MySpace : les outils web 2 sont des outils de communication, et les bibliothèques numériques proposent de l'information, du contenu. Ce sont deux démarches différentes, qui appartiennent souvent à deux générations différentes (je suis déjà <span style="font-style: italic;">has been</span>). Alors si on propose aux habitués des bibliothèques numériques des outils web 2 au sein de l'interface de consultation du document, il est bien possible qu'il s'en empare. Pour la première fois de sa vie.<br />La preuve : les autres chercheurs (des lecteurs potentiels pour nous autres) étaient bluffés. Et si le chercheur est bluffé, le bibliothécaire aurait tort de se plaindre...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-63936664620048765992007-03-17T09:24:00.000+01:002007-03-17T09:47:15.419+01:00La rançon du sujetJe suis lucide : les pages les plus consultées, les quelques liens vers ce blog, ne concernent pas la numismatique. La communauté des bloggers numismates est inactive. Pour être plus exact, il y a quelques bloggers, plus ou moins réguliers (moi-même...), mais pas du tout de communauté.<br />Cette communauté existe, mais pas sur les blogs : sur les forums.<br />Si j'ai commencé ce blog, c'était notamment pour mettre en ligne certains outils dont je trouvais l'usage (je pense aux <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2006/06/les-tables-de-poey-davant.html">tables de Poey d'Avant</a>, tellement plus manipulables ainsi, ou au moteur <a href="http://www.google.com/custom?cx=010020619410847701657%3Arqisn2zseuo&q=&sa=OK&cof=GFNT%3A%23000000%3BGALT%3A%235588aa%3BLH%3A80%3BCX%3ANumismatique%2520Search%3BVLC%3A%23996699%3BDIV%3A%235588aa%3BFORID%3A0%3BT%3A%23000000%3BALC%3A%23cc6600%3BLC%3A%23cc6600%3BS%3Ahttp%3A%2F%2Fwww%2Egoogle%2Ecom%2Fcse%3Fcx%3D010020619410847701657%3Arqisn2zseuo%26q%3D%26cof%3DFORID%3A0%3BL%3Ahttp%3A%2F%2Fbp0%2Eblogger%2Ecom%2F_9ptMBMviwAE%2FReAQLGKO9UI%2FAAAAAAAAAAk%2FR58FrP5fwu0%2Fs320%2FLogo_Blog%2Egif%3BGIMP%3A%23000000%3BLP%3A1%3BBGC%3A%23FFFFFF%3BAH%3Aleft&amp;amp;amp;amp;amp;hl=fr&client=google-coop-np">Numismatique Search</a>).<br />Mais les billets réellement utilisés sont soit sur les bibliothèques numériques, soit sur Zotero.<br />Donc comme Blogger propose de gérer des fils à partir des "labels" (ou libellés, en français), je vais explicitement indiquer l'existence de fils pour ces deux thèmes :<br /><ul><li><a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/feeds/posts/default/-/Biblioth%C3%A8que%20num%C3%A9rique">Sur les bibliothèques numériques</a> (Gallica, Google Book Search, et éventuellement d'autres).<br /></li><li><a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/feeds/posts/default/-/bibliographie">Sur Zotero et les logiciels de gestion bibliographique<br /></a></li></ul>Ces deux fils sont désormais présents en haut de la colonne de gauche.<br />Mais évidemment il est toujours possible de fabriquer soi-même son propre fil sur un autre mot, sur le modèle : http://numismatique-medievale.blogspot.com/feeds/posts/default/-/<span style="font-weight: bold;">nom_du_label<br /></span>(pour <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/feeds/posts/default/-/Google">Google</a>, ou <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/feeds/posts/default/-/interne">internet</a>, etc.).<span style="font-weight: bold;"><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-56773613276747468532007-01-26T18:12:00.000+01:002007-01-26T18:25:14.354+01:00La BNUE se prépare ?J'ai parlé <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2007/01/quelques-nouveauts-dans-gallica.html">précédemment</a> d'un <a href="http://gallica.bnf.fr/Appelponvelleinterface.htm">appel à testeurs</a> sur Gallica. L'appel disait : "Donnez votre avis sur une nouvelle interface de consultation de bibliothèque numérique". J'en avais conclu qu'il s'agissait de faire évoluer Gallica.<br />J'ai reçu une invitation à la réunion de lancement mercredi prochain (31 janvier) à la <a href="http://www.bnf.fr">BnF</a>, et le courriel était plus explicite : il s'agit en réalité de l'interface future de la future BNUE.<br />A vrai dire, ce n'était pas vraiment mon intention de me joindre à ce projet (je l'ai souhaité, un temps lointain...), mais ce sera peut-être l'occasion de demander la raison de l'observation suivante :<br /><ol><li>Quand on cherche <a href="http://www.libworm.com/rss/search.php?qu=BNUE&s=Search&r=Any">BNUE</a> (ou <a href="http://www.libworm.com/rss/search.php?qu=%22Biblioth%C3%A8que+num%C3%A9rique+europ%C3%A9enne%22&s=Search&r=Any">Bibliothèque numérique européenne</a>) dans Libworm, moteur de recherche de la biblioblogspohère, les billets qui tombent sont naturellement tous francophones, et mentionnent tous le projet piloté (développé ?) par la BnF.</li><li>Quand on utilise la traduction anglaise de ces termes, id est : <a href="http://www.libworm.com/rss/search.php?qu=%22European+Digital+Library%22&s=Search&r=Any"><span style="font-weight: bold;">European Digital Library</span></a>, on ne tombe naturellement que sur des réponses en anglais. Mais curieusement <span style="font-weight: bold;">elles ne font pas du tout référence au même projet !</span></li></ol>Elles renvoient toutes à <a href="http://edlproject.eu/">EDL Projet</a>, qui associe clairement plusieurs bibliothèques nationales, et la France n'est pas dedans... EDL Project a l'air beaucoup plus lié à <a href="http://www.theeuropeanlibrary.org">TEL</a>, <span style="font-style: italic;">The European Library</span> (les interfaces se ressemblent beaucoup, en tout cas).<br />Donc j'en tire deux remarques :<br /><ol><li>Malgré toutes les <a href="http://www.nicolasmorin.com/blog/?p=179">critiques</a> que la biblioblogosphère adresse au projet de BNUE, elle a tout de même les yeux tournés vers ce projet, et uniquement ce projet. Les bibliothèques françaises ne paraissent absolument pas avoir connaissance du EDL Project.</li><li>Dans l'autre sens, aucun professionnel européen ne paraît s'intéresser, ou même connaître, le projet BNUE de la BnF.</li></ol>Alors comme je n'ose imaginer que ces deux projets (coûteux) s'ignorent complètement, j'espère et je souhaite ardemment avoir prochainement une réponse pleine d'optimisme qui me convaincra que l'on n'est pas, même dans les bibliothèques, sot à ce point-là.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-36557144601436560162007-01-10T14:10:00.000+01:002007-01-10T14:45:55.226+01:00Quelques nouveautés dans GallicaQuand je parle de "nouveautés", j'ignore en réalité la date de leur apparition. Janvier 2007 ? Ou octobre 2006 ? Entre les deux, sans doute (à moins que je n'aie pas remarqué ces innovations la dernière fois que je suis allé sur Gallica ?).<br />Courageusement, malgré <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2006/11/gallica-comment-voir-ce-qui-sy-passe.html">ce que j'en pense</a>, j'ai feuilleté la liste des nouveaux documents numérisés pour <a target="_blank" href="http://gallica.bnf.fr/catalog?QueryForm=/scripts/nouveautes.php&MAJ=200612*">décembre 2006</a>.<br />En tête de liste (n° 1-72) et en bas de liste (5979-5984) on trouve des titres avec l'icône <img src="http://gallica.bnf.fr/icones/icon_oai.gif" title="Consulter sur Internet" alt="Consulter sur Internet" border="0" />, qui signifie que les documents numérisés sont ailleurs que sur Gallica, mais indexés dans son moteur de recherche. Toutes les ressources accompagnées de cette icône proviennent des collections de la <a target="_blank" href="http://www.bium.univ-paris5.fr/">BIUM</a>.<br />J'ai déniché <a target="_blank" href="http://gallica.bnf.fr/notice?N=OAI000000611">une ressource externe</a> à Gallica dans la liste des nouveautés du mois d'<a target="_blank" href="http://gallica.bnf.fr/catalog?QueryForm=/scripts/nouveautes.php&MAJ=200610*">octobre</a>, mais avec une autre icône : <img src="http://gallica.bnf.fr/icones/icon_cnam.gif" title="Sur interner" alt="Sur interner" border="0" />. Elle vient du CNAM et est bien isolée. Et rien de tel en septembre.<br />Gallica est-elle censée devenir la bibliothèque numérique collective française (ou plutôt le catalogue collectif des bibliothèques numériques), englobée elle-même dans la BNUE ? <br />Autre symptôme : l'onglet "Recherche" pointe sur <a target="_blank" href="http://gallica.bnf.fr/Metacata.htm">http://gallica.bnf.fr/Metacata.htm</a><br />Métacatalogue, donc.<br />Je ne trouve aucune mention là-dessus dans la <a target="_blank" href="http://gallica.bnf.fr/Presentation.htm">page de présentation</a> de Gallica, non plus que sur le web (rien qui soit référencé par <a target="_blank" href="http://www.wikio.fr/search=gallica+m%C3%A9decine">Wikio</a>, <a target="_blank" href="http://blogsearch.google.fr/blogsearch?hl=fr&amp;amp;amp;q=Gallica+m%C3%A9decine&btnG=Rechercher&lr=">Google Blog Search</a>, ni <a target="_blank" href="http://fr.ask.com/blogsearch?q=Gallica+m%C3%A9decine&t=a&search=Rechercher&qsrc=2101&bql=any">Ask.com</a> - Bon, j'ai peut-être mal formulé ma requête).<br />Enfin, Gallica lance un <a target="_blank" href="http://gallica.bnf.fr/Appelponvelleinterface.htm">appel à testeurs</a> pour faire évoluer son "interface de consultation". J'espère que dans cette expression ils comprennent aussi l'interface d'interrogation. Je ne désespère pas de voir apparaître des fils RSS d'une part, et un encart unique de recherche d'autre part, pour disposer enfin d'un plugin OpenSearch ou d'un raccourci de recherche (ils pourraient y songer aussi pour le <a target="_blank" href="http://www.sudoc.abes.fr/">Sudoc</a>, d'ailleurs).<br />Que faut-il penser de toutes ces constatations ?Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-1162980318628632332006-11-08T10:58:00.000+01:002006-11-26T21:13:13.597+01:00Gallica et les 10.000 nouveautés<div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><p>Je reviens un peu sur <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2006/11/gallica-comment-voir-ce-qui-sy-passe.html">ce que j'ai dit</a> : si j'ai bien compris, dans les 10.000 nouveautés listées pour <a href="http://gallica.bnf.fr/catalog?QueryForm=/scripts/nouveautes.php&MAJ=200609*">septembre</a> et <a href="http://gallica.bnf.fr/catalog?QueryForm=/scripts/nouveautes.php&MAJ=200610*">octobre 2006</a> ne contiennent <strong>que</strong> des titres de journaux.</p> <p>Auquel cas cette liste redevient pertinente, puisque ça constitue des séries dans lesquelles on peut rapidement voir si le journal paru le jour de la naissance de son grand-père a été numérisé.</p> <p>Mais de deux choses l'une : soit cette liste contient aussi quelques monographies, perdues au milieu, et qui sont alors in-repérables (irrepérables ?) ; soit elle ne contient que des journaux, et ce serait bien de le dire.<br /></p> Je n'avais pas remarqué une chose : les listes ainsi produites le sont dynamiquement (j'étais un peu inquiet là-dessus, me voilà rassuré) : l'URL derrière ces pages interroge directement le catalogue de Gallica, sur la base de la date : <a href="http://gallica.bnf.fr/catalog?QueryForm=/scripts/nouveautes.php&MAJ=200609*">http://gallica.bnf.fr/catalog?QueryForm=/scripts/nouveautes.php&MAJ=200609*</a> pour septembre. Donc aucun effort à faire pour les gestionnaires du site. Du coup, l'effort serait peut-être à porter sur la clarté de l'information.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-1162907773584110602006-11-07T14:48:00.000+01:002007-01-11T18:06:36.784+01:00Gallica : comment voir ce qui s'y passe ?<div xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml"><p>Comment savoir ce qui vient d'être numérisé ? Clairement : je n'ai pas la réponse.</p> <p>C'est tout de même dingue que Gallica soit une des bibliothèques numériques les plus riches au monde, entièrement accessible et téléchargeable, et que l'on soit obligé de revenir régulièrement voir si le livre tant désiré a été enfin numérisé.</p> <p>Aujourd'hui, Gallica propose à de grosses bases de données de récupérer ses notices (comme <a href="http://oaister.umdl.umich.edu/o/oaister/">OAIster</a>, auquel j'ai fait allusion <a href="http://numismatique-medievale.blogspot.com/2006/11/adrien-blanchet-dans-gallica.html">ici</a>), qui viennent les chercher périodiquement. Ce qui signifie</p> <ol><li>Que les notices sont caractérisées par une date (ce serait dommage de venir toujours chercher les mêmes : les moteurs viennent récupérer les plus récentes depuis leur dernier passage).</li> <li>Que les notices sont caractérisées par un domaine de connaissance (ce serait dommage qu'une base de données en histoire des sciences se retrouve avec tout Victor Hugo).</li> </ol> <p>Avec une date et une indexation, qu'est-ce qui empêcherait Gallica de se doter de fils RSS disciplinaires :</p> <p>Je m'abonne au fil "Histoire" (ou mieux : "Numismatique", ou "Sciences auxiliaires de l'histoire"), et je n'ai pas à penser à vérifier tous les mois la liste des titres récemment numérisés (franchement, j'ai mieux à faire).</p> <p>Tiens, par exemple : pour le mois d'octobre 2006, il y a 10000 titres, sur 100 pages. Sachant qu'un numéro du Figaro compte pour un et qu'il y a une vaste campagne de numérisation de la presse. N'empêche que les "grands classiques" de la numismatique que j'attends avidemment, seront peut-être perdus au milieu.</p> <p>Pour rendre compte de leur activité mensuelle, Gallica a pris l'habitude de publier la liste des titres. Il y a un an, c'était 350 documents. Avec la masse numérisée aujourd'hui, <strong>cette liste n'a plus aucun sens</strong> (qui pourrait la parcourir ?). Cela prouve bien qu'il faudrait d'autres outils !<br /></p> <p>Donc, périodiquement, je relance les mêmes requêtes dans le moteur de Gallica. Pour rien, souvent.<br /></p> <br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-25541427.post-1162478881913113902006-11-02T15:42:00.000+01:002007-01-11T18:06:17.290+01:00Adrien Blanchet dans GallicaDepuis des mois, je me demande qui, chez <a href="http://gallica.bnf.fr/">Gallica</a> (la bibliothèque numérique de la <a href="http://www.bnf.fr/">BnF</a>), choisit les titres à numériser pour la numismatique. Poey d'Avant n'y est toujours pas.<br />En revanche, grâce à <a href="http://oaister.umdl.umich.edu/o/oaister/">OAIster</a> et au fait que les notices de documents dans Gallica sont interrogeables par d'autres moteurs de recherches que celui de la BnF, <a href="http://oaister.umdl.umich.edu/cgi/b/bib/bib-idx?type=boolean&size=10&amp;amp;rgn1=entire+record&rgn2=entire+record&rgn3=entire+record&c=oaister&sid=f8c0249c8958fcdfc58e039c051bcf8b&searchfield=Keyword&q1=numismatique+m%C3%A9di%C3%A9vale&op2=And&searchfield=Keyword&q2=&op3=And&searchfield=Keyword&amp;amp;q3=&op6=And&rgn6=norm&restype=all+types&sort=title&submit2=search">j'ai découvert incidemment</a> qu'Adrien Blanchet et son <span style="font-style: italic;">Manuel de numismatique du Moyen âge et moderne</span> sont enfin <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36660j">accessibles en ligne</a> !<br />Personnellement, j'aurais un tas d'autres suggestions. Mais il paraît que la BnF n'en sollicite pas. Alors attendons...Unknownnoreply@blogger.com0