30 mars 2007

Plein de tutoriels pour Zotero

29 mars 2007

Europeana pourrait tout de même marcher...

Alors que le monde anglophone se taisait jusque-là sur le projet BnF de bibliothèque européenne, la mise en ligne d'Europeana a suscité pas mal d'articles en anglais sur Internet1, qui font penser que, finalement, la stratégie BnF pourrait bien être la bonne.
En dépit des déficiences de l'interface actuelle (dues, comme je l'ai rappelé, au fait qu'il s'agit d'une version beta, au sens ancien et oublié du terme), les partenaires européens pourraient bien être tentés de suivre :
A lire dans Information World Review : European Digital Library grows after new French contribution.

1. 59 articles sur la recherche "European digital library" BnF dans Libworm, au 29/03/2007.

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Nouvelle version Zotero

Le blog de Zotero annonce une nouvelle version (1.0 beta 4), en expliquant :

Beta 4 inclue plusieurs "traducteurs de sites" nouveaux ou corrigés [pas de la traduction de langue, mais de format : Zotero reconnaît un plus grand nombre de sites], la possibilité d'annoter et surligner des copies de pages, la localisation dans 5 nouvelles langues, et la correction de plusieurs bugs. Nous sommes également heureux d'annoncer l'existence d'une nouvelle version alpha du plugin pour Microsoft Word. Si vous avez la Alpha 1, vous devrez tékécharger et installer la nouvelle version (pour Mac, pour Windows). Reportez-vous à la documentation pour l'installation.

J'ajoute que sur le forum des développeurs, ceux-ci sont conscients de la nécessité de rendre Zotero compatible aussi avec OpenOffice et Google Docs & Tableurs. Même si pour l'instant ça n'avance pas vraiment.

Parmi les nouveaux sites : le Sudoc ne nécessite plus d'adaptation de Zotero, de plugin, etc. Les notices sont correctement reconnues dans la version "normale" de Zotero.
Ne manque plus que Gallica (et Europeana ?).

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Connotea : Related Users

Une fois qu'on se met à utiliser les outils, il est parfois difficile (aussi absurde que cela puisse paraître) d'en remarquer les modifications.
C'est d'ailleurs pour cela que la plupart des services (Yahoo!, Google, Netvibes, Connotea, etc.) entretiennent des blogs avec fil RSS, indiquant les évolutions et enrichissements.
Je viens donc de découvrir (est-il là depuis le début ?) que sur tout compte Connotea existe une rubrique (en bas de la colonne de droite) "Related Users".
Me sont donc proposés 8 "utilisateurs liés". J'en ai tiré 8 fils RSS, que j'ai mixé en un seul fil avec Atiki (je ne supporte plus RSSMix, qui ne permet pas d'attribuer un titre aux fils générés et qui avale les lettres accentuées) : Favoris Connotea Related Users Lully.
Plutôt que de voir si chacun des comptes est réellement pertinent, je préfère pour le moment les suivre tous. Je filtrerai après.

Cela me rappelle ma préférence pour les moteurs de recherche qui proposent un encart simple pour la requête, mais des filtres dans la liste des résultats. C'est exactement le même processus : s'il y en a trop, ou d'inutiles, on trie. Sinon on garde tout.

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25 mars 2007

European(a ?)

Enfin un blog anglophone qui parle d'Europeana, enfin un blog qui confronte ce projet avec TEL et le EDL Project.
J'avoue adhérer fortement à ce qui s'y dit.
A noter : il y parle du projet initial, apparemment réellement européen, et il y parle du coût...

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24 mars 2007

Un blog institutionnel, pourquoi faire ?

Lorsque tous les membres d'une profession sont passés par la même formation, il y a de fortes chances pour que
  1. ils aient des avis différents, c'est humain.
  2. les principes sur lesquels ils fondent leur réflexion soient communs.
Confrontons par exemple deux discours :
  1. Une journée d'études sur les blogs et wikis en bibliothèques, organisée par l'ADDNB (qu'elle soit ici remerciée), avec le créateur de Bibliopedia pour parler notamment des blogs de bibliothèques et de bibliothécaires. Il rappelle quelques fondamentaux sur les règles à se donner quand une bibliothèque envisage de créer un blog : quel public, quelle ligne éditoriale, quelle régularité, etc. Ce sont des bases, mais mieux vaut les remémorer, ça ne peut pas faire de mal. Il signale aussi que les biblioblogs américains ont une certaine tendance à mélanger vie publique et vie privée.
  2. Un passage à l'Enssib d'une bibliothécaire américaine, qui demande aux DCB16 : "Bien sûr, vous avez tous un blog ?"
Quand un étudiant de l'Enssib normalement constitué pense à créer un blog, il se demande d'abord : "Qu'est-ce que je vais y mettre ?" Ensuite, soit il a une idée de "ligne éditoriale" (ou, plus modestement, de thématique d'ensemble) et il met son impulsion initiale à exécution, soit il n'a pas d'idée et il abandonne en attendant des jours meilleurs. C'est évidemment la même chose pour les bibliothèques.
Il n'est pas nécessaire d'imiter l'attitude de nos collègues américains, mais peut-être serait-il bon de comprendre pourquoi eux créent des blogs : cela nous permettrait de remettre en cause quelques principes "évidents" (quitte à les réaffirmer ensuite).

Si j'ai bien compris, un Américain ne crée pas un blog pour y mettre quelque chose de particulier. Il crée un blog comme on se dote d'un téléphone (fixe ou portable) : généralement, quand on s'abonne à un service téléphonique, on ne se demande jamais au préalable "Qui vais-je bien pouvoir appeler ? Est-ce que j'ai des choses à dire ? Est-ce qu'on va vraiment me téléphoner ? De toute façon personne ne m'aime..." On s'abonne, et c'est tout.
Quand les sites internet de bibliothèques ont commencé à apparaître, il n'y avait généralement pour commencer qu'une page indiquant les horaires d'ouverture, éventuellement les conditions d'inscription et de prêt. Aujourd'hui on y trouve beaucoup d'autres choses : le contenu s'est construit progressivement, mais la création du site elle-même est venue de l'idée qu'il fallait avoir un site internet. Le fait d'avoir un site relevait de l'évidence.
Pour le blog, les Américains en sont à ce stade-là, de même que leur inscription sur MySpace (cf. le billet sur les bibliothèques américaines et MySpace chez Bibliothèques 2.0).

L'utilisation du blog relève de l'évidence pour les Américains. Il relève du choix pour les Français. Une bibliothèque française peut continuer à se demander pourquoi elle devrait faire un blog. Mais elle devrait impérativement se demander au préalable s'il faut absolument une raison. Dès qu'elle aura répondu affirmativement, elle pourra passer aux problèmes secondaires ("Ai-je quelque chose à dire à quelqu'un sous la forme de blog ?").
Mais elle peut aussi estimer finalement comme une bibliothèque américaine que le blog va de soi, et ainsi se dispenser d'une analyse préalable des besoins, des attentes et des motivations nécessaires à la création d'un blog.

Une dernière précision :
On oppose souvent deux usages d'internet, à savoir les outils d'information/documentation d'un côté, les outils de communication de l'autre. Ces usages distinguent les générations : les jeunes se servent d'internet comme outil de communication (MySpace, chat, etc.), les plus âgés (> 25-30 ans) comme outil de documentation.
Les bibliothèques qui tiennent à définir une ligne éditoriale sont clairement du côté de la documentation (c'est leur métier !).
Les bibliothèques américaines me paraissent, du moins à travers leur blog, du côté de la communication. Elles ont d'autres outils pour la doc (portails, opac 2.0, etc.), mais le blog ne relève pas du même objectif.

Tout cela serait à débattre et à discuter, évidemment...

[Ajout ultérieur : l'autre réponse des bibliothécaires américains sur "Pourquoi être sur MySpace ?" est "Parce que nos lecteurs y sont." Il me semble que la proportion d'internautes français utilisant MySpace est bien moindre qu'aux Etats-Unis. Nos usagers prennent plein d'autres habitudes avec un produit bien français que n'ont pas les Américains : Skyblog. Et je n'imagine pas (encore) les bibliothèques sur Skyblog !]

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23 mars 2007

Synthèse typologique des monnaies capétiennes (jusqu'en 1200)

Après les Mérovingiens, j'ai évidemment aussi traité rapidement des rois Carolingiens. Mais décidément, je n'y suis pas à l'aise.
En revanche l'inspiration est plus aisément venue à partir du XIe siècle. Donc je passe les Carolingiens, et voici ce que pour l'instant j'ai rédigé concernant les Capétiens. L'objectif n'est pas de tracer l'histoire typologique des émissions royales, mais de replacer le contexte dans lequel se situent les monnaies ecclésiastiques.
Je précise aussi que jusqu'au XIIIe siècle, les monnaies royales ne sont pas un "contexte" pour les monnaies ecclésiastiques : ce sont des monnaies parmi d'autres.

Voici une synthèse jusqu'à la commise de Philippe Auguste sur les biens de Jean sans Terre (1202-1204), qui change considérablement la situation pour les émissions seigneuriales (laïques et ecclésiastiques)

a. Des émissions diversifiées
Dans les monnaies recensées par l’ouvrage de Jean Duplessis, peu d’innovations sont le fait des premiers rois. Les ateliers du domaine royal restent plus constants dans leurs émissions, avec la récurrence des mêmes types : la croix, une inscription dans le champ. Il est toutefois délicat de définir un statut clair pour les ateliers de Sainte-Marie du Puy, Mâcon ou Dreux, et d'autres, où la typologie n'est pas proprement royale, hormis le nom du roi. Toutefois chaque atelier commence à avoir une activité propre, avec une continuité forte dans les types choisis. Cette continuité a pour conséquence que le phénomène de dégénérescence s'observe également dans les ateliers du domaine royal : la signification initiale de l'image représentée se perd, et progressivement les traits se déconstruisent pour former différents éléments à la disposition inconstante dans le champ. Le portail à Etampes, le monogramme dégénéré de Raoul à Château-Landon, en sont de bons exemples.
Au fur et à mesure que le roi accroît l'étendue du domaine royale, on n'observe pas sur les monnaies d'effort (ou de possibilité) pour homogénéiser la frappe dans les ateliers agrégés : jusqu'à Philippe Auguste, les deniers de Bourges montrent un visage barbu de face. Pourtant tout au long du XIe et du XIIe siècle, les Capétiens font preuve d'une volonté d'étendre progressivement leur emprise sur le royaume ; mais la monnaie ne participe pas à ce projet, ou plutôt y participe à sa manière : en restant telle que ses utilisateurs ont l'habitude de la voir. La seule marque de possession est la titulature royale, en légende – donc l'effet visuel est réduit. La monnaie est avant tout une source de revenus.

b. L'alpha et l'oméga
Parmi les types utilisés, celui qui nous intéresse le plus ici est l'emploi dès Henri Ier de l'alpha et de l'oméga, dans la région parisienne. D'abord suspendus à des cordons, puis aux bras de la croix du revers, ces deux lettres font leur réapparition sans doute pour la première fois dans le royaume à Paris avant les ateliers ecclésiastiques de Meaux et Corbie. Toutefois les émissions des ducs d’Anjou, des comtes du Maine, des comtes de Gien sont rigoureusement contemporaines des deniers royaux, et laissent planer un doute sous la première initiative. A la même époque, l’empereur Henri II (1014-1024) utilise lui aussi ces lettres dans le champ. Mais elles apparaissent de façon désordonnée, alors que sur les monnaies du royaume leur disposition autour de la croix a clairement une source (voire une signification) religieuse, tiré des Ecritures Saintes. C’est d’autant plus vrai pour les comtes du Maine, qui placent la légende Signum Dei Vivi, une des plus anciennes légendes religieuses des monnaies de l’époque féodale.
Ces lettres étaient déjà utilisées à l'époque mérovingienne, mais avaient disparu depuis le VIIIe siècle, et leur résurgence, très limitée (de Henri Ier à Louis VII), est spécifique à une période historique et une zone géographique délimitées : dans le corpus des monnaies ecclésiastiques, leur utilisation se passe essentiellement aux XIe-XIIe siècles, et n'atteint qu'exceptionnellement le XIIIe siècle. Les émissions sont surtout situées dans la moitié nord du royaume.
Il est difficile d'y voir un lien direct avec une certaine sensibilité religieuse qui serait propre à cette époque et aurait disparu ensuite. Peut-être parmi d’autres raisons, la simplicité de gravure de motifs identifiables aisément a-t-elle joué un rôle.

c. Le monnayage royal et les autres
Typologiquement, les émissions royales se comportent comme dans les autres ateliers du royaume : chaque atelier a ses spécificités typologiques (un ou plusieurs types, utilisés par les rois successifs) ; un phénomène de dégénérescence se prolonge jusqu’à la fin du XIIe siècle, qu’il ne faut pas comprendre seulement comme une maladresse des graveurs mais surtout comme un signe de ce qui était nécessaire pour les monnaies de l’époque – et de ce qui ne l’était pas.
On ne repère pas d’influence flagrante à cette époque entre les ateliers royaux et les ateliers ecclésiastiques. Ceux-ci existe déjà pour la plupart dès le Xe siècle, et ont leurs propres traditions1. La seconde vague d’émergence nette d’ateliers épiscopaux et abbatiaux date de la fin du XIIe siècle, à l’est de la vallée du Rhône, en terre d’Empire.
Si une influence peut être décelée, elle est plus marquée sur le plan politique que typologique : des monnaies dites « hybrides » apparaissent, mentionnant un nom d’évêque au côté du nom royal (Laon, Meaux, Reims).
Pour les ateliers laïques, plus nombreux à émerger aux XIe-XIIe siècles, il serait dangereux de se prononcer en l’absence de corpus constitué pour le cadre de cette étude. Une interaction est vraisemblable, mais certainement pas dominante : ce qui s’observe le plus sur les monnaies du royaume à cette époque, c’est la persistance de l’héritage carolingien dans la disposition du champ et du rondeau d’une part, et la particularisation croissante de chaque atelier, parallèlement à la persistance de certains types carolingiens, comme le monogramme cruciforme.
Par ailleurs se dessinent des zones d’influences pour certains types, dont l’exemple le plus marqué est le profil « chinonais », ou « bléso-chartrain ». Mais aucun type royal ne suscite des imitations aussi fortes alentour. Cela change avec l’extension du domaine royal.
Les types des XIe-XIIe siècles sont pour l’essentiel dérivés de ceux des Carolingiens. Rares sont ceux qui semblent sans précédent. Les plus populaires sont le temple et ses dérivés, la porte de ville, le monogramme, croix, la dégénérescence du mot REX/PAX, légende bilinéaire, des initiales diverses, tête de face ou de profil, la main bénissante, la main tenant une crosse, la crosse, la clef, le soleil et la lune, l’étoile, etc.

_________________________
1. Les ateliers ecclésiastiques du royaume en fonctionnement dès le Xe siècle : Chelles ; Corbie ; Saint-Andoche d'Autun ; Saint-Denis ; Sainte-Marie de Laon ; Saint-Fursy de Péronne ; Saint-Géry de Cambrai ; Saint-Martin de Tours ; Saint-Médard de Soissons ; Autun ; Beauvais ; Châlons-en-Champagne ; Langres ; Laon ; Le Puy ; Reims ; Soissons ; Jumièges ; Saint-Bertin de Saint-Omer ; Saint-Florent de Saumur ; Saint-Philibert de Tournus ; Maguelonne.

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Europeana et Gallica 2

D'après ce que j'ai compris de la présentation d'Europeana au Salon du Livre, l'outil ne doit servir en fait qu'à appâter d'autres pays, futurs partenaires pour ce grand et beau projet. Et il sert parallèlement de version de test pour valider certains outils avant de les ré-utiliser dans la future version de Gallica. C'est clairement un prototype.
En d'autres termes : il n'a pas vocation à trouver un public. C'est un outil pour professionnels.
C'est vrai qu'avec tout ce que sort Google, on n'est plus trop habitué au concept de logiciel "beta". Avec Google Scholar qui est toujours en beta, la nouvelle version de Netvibes en beta, la nouvelle version de Blogger en beta qui a cessé d'être en beta, la nouvelle version de Yahoo! Mail en beta, on a finalement pris l'habitude de considérer que ces versions beta étaient juste une rhétorique prudente pour sortir un nouvel outil en prévenant d'emblée qu'il pouvait y avoir quelques soucis, mais sans plus.
Donc Europeana est du vrai beta, c'est-à-dire un outil de travail.
Pourquoi pas ? Mais alors, pourquoi en avoir tant parlé et fait parler dans les médias ?
Pour une sortie en beauté de Jean-Noël Jeanneney, à l'occasion du Salon du Livre ?
La seule bonne nouvelle, dans tout ça, c'est que Gallica va évoluer...

Un petit point sur le Tour de Toile du BBF

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22 mars 2007

Europeana existe !

Logo Europeana
Voilà, je découvre l'interface, je me suis même créé un compte.
Après avoir essayé http://www.europeana.fr, .com, .org, j'ai tout simplement (mais l'info existait peut-être quelque part) essayé http://www.europeana.eu, et pour l'instant ça fonctionne !
J'ai même créé un plugin de recherche pour Firefox 2 [et IE 7].
Les remarques approfondies viendront plus tard.
Je note au passage que l'OCR (icône Icône OCR en haut de chaque page) est assez médiocre, et que l'info-bulle qui correspond à l'icône dit "Mode texte pour déficients visuel". Je trouve qu'on peut trouver un usage intéressant au mode texte (le copier-coller, par exemple) sans être déficient visuel. "Pour faignant manuel" serait alors plus juste ? Et j'avoue n'avoir pas compris comment revenir au mode image.
Décidément, les encarts flottants me déplaisent, mais comme ça plaît à d'autres, pourquoi pas ?

Notons le logo, qui précise qu'Europeana est "beta", et qu'il s'agit de "la contribution française à la bibliothèque numérique européenne".

Les bonnes choses :
  • la recherche simple
  • la possibilité d'affiner la liste des résultats (on veut maintenant préciser la recherche au niveau de la liste, plus de la requête : les formulaires de recherche avancée ne servent plus vraiment).
  • les fils RSS (évidemment) Je suis allé trop vite : il n'y en a plus un seul !
  • la possibilité de se gérer une bibliothèque à soi (et, je crois, de la partager). Il faudra que Zotero et Connotea apprennent à reconnaître l'interface.
Les problèmes :
  • Où est la recherche avancée ? La recherche peut rapidement être parasitée par la présence du texte intégral. La possibilité de définir que tel mot doit être dans le titre, et tel nom comme auteur, je n'arrive pas à la trouver.
  • Les guillemets en fonctionnent pas (c'est encore possible, ça ?) : sur "Poey d'Avant", je trouve beaucoup de Poey.
  • Les modalités de recherche devraient être expliquées. J'ai l'impression qu'il y a une pondération des résultats, mais est-ce sur le nombre d'occurrences du mot recherché dans l'ouvrage ? ou sur l'importance du titre par rapport au texte intégral ? ou sur autre chose encore ? Est-ce qu'en cherchant deux mots, il me ramène d'abord les résultats contenant les deux mots, puis ceux contenant un seul mot ? Par exemple, si je cherche "Poey d'Avant" monnaies, j'obtiens 3000 résultats, contre 31 pour "Poey d'Avant" seul. En revanche, "Poey d'Avant" AND monnaies ramène 21 résultats. Donc l'opérateur booléen OU est utilisé par défaut pour toute recherche...
  • Pour une liste de résultats, je ne peux pas tous les verser d'un seul coup dans ma "bibliothèque numérique" pour pouvoir les revoir plus tard.
L'expression exacte "numismatique médiévale" ramène 0 résultat. Snif !
Et la première page de résultats pour "numismatique" n'est vraiment pas pertinente.
Pour neutralité, j'ai essayé sur Machiavel "le prince". Rien de bien satisfaisant non plus.
Mais je finirai par comprendre comment ça marche. Et à partir de là...

A partir de là, il faudra voir ce que devient cette "contribution de la France". Je vois mal l'interface disparaître, désormais.
Et pour suivre l'actualité sur Wikio, et les réactions des bloggeurs sur Libworm.

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21 mars 2007

Europeana ouvre demain, paraît-il

Je me demande si on arrivera au même résultat que lors de l'ouverture de Geoportail en juin 2006. Il y a un tel tapage médiatique c'est souvent un pari risqué. Au moins est-on sûr que Jacques Chirac, qui le voit aujourd'hui en avant-première, ne sera pas en concurrence avec les milliers d'autres utilisateurs intéressés.
Je n'ai jamais rendu compte, finalement, de la soirée passée à la BnF avec des responsables du projet et deux consultants chargés d'accompagner la mise en place. Il y avait 5 chercheurs et moi (j'avais prévenu que j'étais bibliothécaire, mais j'étais bien là en tant que chercheur, et utilisateur de Gallica).
Il est plus ou moins admis que l'on peut légitimement taper sur Europeana. Encore faut-il ne pas confondre les cibles :
  • en tant que projet, ce projet de bibliothèque européenne est très française. J'ai déjà fait remarquer qu'il n'est référencé par aucun blog anglophone (d'après Libworm). Finalement, c'est surtout une possibilité de régénérer l'interface de Gallica avec beaucoup de pub. Mais comme projet européen, c'est nul.
  • en tant qu'outil, nous aurions tort de faire la fine bouche.
Très clairement, malgré le côté esbrouffe (les encarts d'outils sur les colonnes latérales sont déplaçables : c'est impressionnant mais ça ne sert à rien. Ça encombre même plutôt l'écran, au final), l'interface de consultation contient tout ce dont un bibliothécaire rêverait pour sa bibliothèque numérique, et sans doute même au-delà (les outils web 2 rencontrent encore des réticences).

Sur un point tout de même, qui est sujet à débat, je veux émettre une critique de fond (que j'ai émise lors de la réunion sus-mentionnée - je doute que les développeurs en aient tenu compte). Europeana intègre un tas d'outils (RSS, etc.), y compris la possibilité de tagger des pages d'ouvrages, de créer des communautés d'utilisateurs qui puissent d'un blog.
C'est souvent un travers chez nous autres d'entendre parler d'outils existants (logiciel de gestions de groupes d'internautes, de blogs, etc.) et de vouloir les intégrer à nos sites. Mais puisqu'on vous dit que les outils existent déjà ! Les internautes s'en servent ailleurs, et il n'y a pas de raison pour qu'ils aient envie de migrer.
Par exemple, si Europeana propose un blog mais pas un agenda partagé (où les membres du groupe pourraient indiquer les dates des prochaines conférences sur leur passion commune), les utilisateurs potentiels vont-ils utiliser le blog Europeana et l'agenda Google ?
etc. etc.

En bref, il y a des sociétés qui montent des outils bien plus performants, qui seront toujours plus performants, et que les internautes préfèreront toujours.
Nous pouvons lutter, bien sûr. Mais le web 2, c'est surtout, non pas la concurrence, mais l'interfaçage : les applications dialoguent entre elles (mashups, web services, etc.).
Donc plutôt que d'intégrer un gestionnaire de groupes, de blogs et d'autres choses (pourquoi pas un aggrégateur de fils RSS ?) dans une bibliothèque numérique, pourquoi ne pas s'appuyer sur ce qui existe déjà ? Yahoo! Groups, LibraryThing, etc. En permettant à ces communautés, à ces outils, d'être visibles dans la bibliothèque numérique.

Cela dit, il n'est pas sûr que les utilisateurs de bibliothèques numériques soient tous déjà dans MySpace : les outils web 2 sont des outils de communication, et les bibliothèques numériques proposent de l'information, du contenu. Ce sont deux démarches différentes, qui appartiennent souvent à deux générations différentes (je suis déjà has been). Alors si on propose aux habitués des bibliothèques numériques des outils web 2 au sein de l'interface de consultation du document, il est bien possible qu'il s'en empare. Pour la première fois de sa vie.
La preuve : les autres chercheurs (des lecteurs potentiels pour nous autres) étaient bluffés. Et si le chercheur est bluffé, le bibliothécaire aurait tort de se plaindre...

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17 mars 2007

Les autres services que j'utilise

Pour récapituler :
Et, en non accessible : Feedburner, Feed43, Google Agenda, Netvibes, Protopage, une page d'accueil Google personnalisée, une page Exalead personnalisée. J'ai un espace MyYahoo que je n'utilise pas vraiment sauf pour la fonction Site Explorer (mais dès que j'aurai le temps je m'intéresserai à Yahoo! Pipes).

Les extensions Firefox qui me sont indispensables :
  • Zotero, évidemment.
  • Launchy, pour éditer des pages HTML en cours de navigation.
  • CustomizeGoogle.
  • SiteAdvisor.
  • OpenSearchFox, pour créer un plugin de recherche sur n'importe quel moteur à champ unique (c'est par exemple pour cela que je consulte les pages jaunes de 118012 et non les pages jaunes classiques).
  • Repagination, pour afficher d'un coup tous les résultats Google ou autres.
  • Reveal était indispensable, mais n'a pas migré vers Firefox 2.0. Donc j'ai dû abandonner.
  • IE Tab, parce qu'il y a toujours des sites où Firefox pose problème par manque de conformité aux standards du web...
  • GreaseMonkey est certainement indispensable, mais je n'ai pas encore trouvé de "bibliothèque" de fonctions adaptée à mes besoins les plus fréquents.

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La rançon du sujet

Je suis lucide : les pages les plus consultées, les quelques liens vers ce blog, ne concernent pas la numismatique. La communauté des bloggers numismates est inactive. Pour être plus exact, il y a quelques bloggers, plus ou moins réguliers (moi-même...), mais pas du tout de communauté.
Cette communauté existe, mais pas sur les blogs : sur les forums.
Si j'ai commencé ce blog, c'était notamment pour mettre en ligne certains outils dont je trouvais l'usage (je pense aux tables de Poey d'Avant, tellement plus manipulables ainsi, ou au moteur Numismatique Search).
Mais les billets réellement utilisés sont soit sur les bibliothèques numériques, soit sur Zotero.
Donc comme Blogger propose de gérer des fils à partir des "labels" (ou libellés, en français), je vais explicitement indiquer l'existence de fils pour ces deux thèmes :
Ces deux fils sont désormais présents en haut de la colonne de gauche.
Mais évidemment il est toujours possible de fabriquer soi-même son propre fil sur un autre mot, sur le modèle : http://numismatique-medievale.blogspot.com/feeds/posts/default/-/nom_du_label
(pour Google, ou internet, etc.).

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14 mars 2007

Hommage d'un DCB13

M. Pierre-Yves Duchemin, haute figure de l'Enssib, est décédé ce matin d'une crise cardiaque. Je lui rends ici un hommage sincère pour tout ce qu'il a pu m'apporter, à travers un langage parfois particulièrement ténébreux, sur la manipulation des métadonnées en XML.
Membre du groupe français de traduction de la TEI, il s'efforçait à l'Enssib de faire comprendre les enjeux et les mécanismes des langages XML aux étudiants qui s'efforçaient laborieusement de comprendre.
J'ai un souvenir particulièrement précis d'un jour où, cherchant une nouvelle stratégie pour nous faire comprendre ce qu'était le XML (en général) par rapport à une instance XML, il nous a expliqué : "Vous voyez cette salle [de cours]. C'est une structure. XML, c'est pareil. Ca peut être vide ou plein, ça reste du XML." J'aimais bien observer qu'il ne comprenait pas où était le problème dans nos têtes, tellement tout paraissait limpide à ses yeux.
En bref, c'était une figure extrêmement sympathique, avec quelque chose de très rassurant dans le regard (en gros, on savait d'avance qu'il aurait réponse à nos questions, même si ses réponses resteraient de toute façon obscure), et très souvent un sourire légèrement amusé face à nos difficultés.
Je lui adresse un immense merci.

04 mars 2007

Assemblée générale de la SFN (03/03/2007)

Hier a eu lieu l'assemblée générale de la Société française de numismatique, suivie d'une (courte) séance ordinaire.
Le conseil d'administration a été sobrement (ré)élu, avec reconduction du bureau à peu près à l'identique.
J'ai ainsi appris que :
  • La SFN compte 787 membres (n'a pas été précisé le nombre de membres à jour dans leur cotisation).
  • La Revue numismatique 2006, de 500 pages (dont 6 articles en anglais et 1 en allemand) devrait arriver dans ma boîte aux lettres sous peu, avec dedans la première publication de mon premier article.
  • Les tables quinquennales du Bulletin de la SFN 2000-2005 sont achevées.
  • Si j'ai bien entendu, la numérisation des numéros de la RN pour 1958-2005 est en cours, par l'Université Lyon 2 avec subvention du Ministère de l'Education nationale (ou de la Culture ?) et la collaboration de l'Ecole des Chartes. J'avoue n'avoir pas compris le choix de la date de 2005. Ce doit être pour des raisons historiques à la revue. Je me demande par la même occasion s'il existe un répertoire national des projets de numérisation, car la RN aurait depuis longtemps dû être numérisée par Gallica et d 'autres. Je constate que la recherche "Revue numismatique" (dans le titre) renvoie 377 résultats dans Google Books Search.
  • Les 50e journées de la SFN auront lieu du 1er au 3 juin 2007 à Marseille.
Et lors de la séance ordinaire une présentation synthétique de l'oeuvre de Félicien de Saulcy.

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01 mars 2007

Mes monnaies sur FlickR

En réalité, ce ne sont pas "mes" monnaies (comme le dit la colonne de droite, je ne suis pas collectionneur), ce sont celles de ma thèse. Et il ne s'agit que de reproductions libres de droits, dont l'auteur (à ma connaissance. J'espère ne pas faire d'erreur !) est mort depuis plus de 70 ans. Je ne parle pas de l'auteur de la monnaie, mais de l'auteur du dessin, ou du cliché.
J'ai donc commencé à mettre ces scans sur mon compte FlickR, espace de gestion et de partage de photos.
Il ne s'agit pas de monter une base de données de monnaies. Comme je l'ai déjà dit, je travaille (mais moins activement, il est vrai), à une base de monnaies en EAD, avec l'outil Pleade.
La raison pourrait être de mettre en ligne ceci parce que Poey d'Avant est toujours absent de Gallica (ce qui est scandaleux) et de Google Book Search (ce qui est plus étonnant).
Mais ce serait assez vain. En plus, ce serait une initiative complètement isolée, donc par principe sans intérêt (on a droit de faire un blog seul : cela n'a aucune ambition. Mais une base de monnaies...)1. En outre, je garde l'espoir que ça finira par arriver, cette numérisation.
L'objectif est double :
  1. utiliser un peu plus FlickR, en connaître mieux les outils, les possibilités. Je note déjà que vous avez un fil RSS pour suivre toutes les nouvelles monnaies que je mettrai.
  2. utiliser la base ainsi créée pour ce blog. Car le logiciel Blogger, qui édite ce blog, n'est pas vraiment fait pour gérer des images, les charger facilement, les indexer, etc. Donc coupler avec FlickR est une bonne solution (que je n'ai d'ailleurs pas inventée).
Pour l'instant, je n'ai chargé que les monnaies de Corbie et Cluny dont je disposais (je les prends dans l'ordre de mon ordinateur : alphabétique -- les abbayes avant les évêchés, et la lettre C avant la lettre J).

____________
1. C'est contradictoire avec ma base en EAD. Mais celle-ci, j'espérais la faire au sein du Cabinet des Médailles. C'est désormais, de mon fait (raisons familiales), un rêve fini, au moins pour un long moment...

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Mentions légales

MonnaieCe n'est pas un blog de collectionneur.
Je suis historien, un peu informaticien (j'adore les métadonnées !). D'où ce que vous pouvez lire ici.
Comme vous pouvez le constater, même si je le laisse en ligne, il n'est plus alimenté depuis longtemps.

Recherche sur le web numismate

Recherche dans les livres de numismatique de Google Book Search[...]

 

 

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